Patricia Enam est une femme réputée pour s’impliquer dans tout ce qu’elle entreprend. Si en semaine elle est une femme d’affaire épanouie, responsable des ressources humaines d’une grande entreprise, elle est une sportive accomplie le week-end. Ses qualités intrinsèques comme la pugnacité, l’esprit de challenge et la force de caractère la rendent particulièrement douée dans ce loisir. Mais quels sont ses sports favoris ? Il s’agit avant tout des épreuves d’endurance de la course à pied. Nous avons demandé à Patricia Enam comment se préparer en amateur pour une épreuve aussi exigeante que le marathon.

Le plus important est de ne pas négliger le temps de préparation d’un tel défi sportif. Comptez au moins 12 semaines si vous n’êtes pas un professionnel, mais que vous courez quand même très régulièrement. Pendant cet entraînement, l’allure doit être mesurée et maîtrisée : rien ne sert de courir trop rapidement ! Il faut au contraire courir à la même vitesse que celle du jour J, ce qui peut sembler très lent quand on se « contente » de parcourir une distance de 20 kilomètres.

La gestion du repos est tout aussi importante. Il faut surtout faire des nuits complètes de heures, pour laisser le corps récupérer. Les deux dernières semaines, il est primordial de baisser le nombre de kilomètres parcourus pour pouvoir s’économiser et être en pleine forme le jour du marathon. Les conséquences d’un manque de récupération peuvent être catastrophiques pendant l’épreuve. En effet, le corps souffre trop quand la durée et les fréquences des sorties sont trop élevées. Les tissus musculaires et tendineux sont mis à mal, le système immunitaire est fragilisé, et il y a de vrais risques de carences pour l’organisme. Alors ne culpabilisez pas pendant la période de récupération !