La première ébauche d’un vélo est montrée à Paris le 5 avril 1818. L’engin est présenté par le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn sous le nom de « machine à courir ». Pourtant, cette machine n’est pas à proprement parlé un vélo mais plutôt une draisienne, c’est-à-dire un deux-roues sans pédalier.
Il faut attendre les années 1860 pour voir arriver les premiers vélocipèdes à pédales. C’est vers 1867 que sont commercialisés les premiers bicycles. Ils connaissent alors un succès populaire jamais vue. Avec le temps, ils se sont diversifiés et spécialisés pour divers usages. En effet, maintenant, il existe une multitude de modèle qui s’adaptent à toutes les bourses et à tous les usages, allant du loisir au sport.
La pratique du vélo est un excellent moyen pour faire du sport. Par rapport à la marche ou à la course à pied, cette pratique est deux à trois plus efficace en terme d’effort énergétique. De plus, elle est beaucoup moins violente pour les articulations car les chocs sont moins nombreux et forts. Le vélo est un sport qui réunit de nombreuses personnes en France (on compte 600 000 licencié). C’est d’ailleurs la première passion d’Olivier Dekokère, l’actuel directeur du Pôle Volailles et Œufs d’Agrial. Revenons avec lui sur les différents types de vélos qui existent.
Le vélo de route
Adapté du cyclisme sur route, Olivier Dekokere utilise ce type de vélo pour, notamment, participer à des compétitions amateurs comme celles des Amis du Cyclisme. Il a notamment terminé 32ème sur 109 participants avec un temps de 4 heures et 38 minutes sur un parcours de 170 km. A titre indicatif, le vainqueur de cette édition 2018 a bouclé le parcours en 4 heures et 31 minutes.
Le vélo de route, ou vélo de course, est un type de bicyclette destiné à la compétition de cyclisme sur route. Pour ce faire, il se différencie des autres types de vélos par leur construction. Léger et rapide, il est conçu pour la vitesse et la haute performance sur route.
Il se caractérise par des roues de 700c où sont montés des pneus très étroits et un empattement court avec un angle de direction plus relevé qui donne un vélo plus nerveux et plus maniable, ce qui est très apprécié en compétition. La transmission de ce vélo offre également de gros développement grâce à ses deux plateaux et ses pignons. Enfin, le guidon recourbé permet au cycliste d’adopter plusieurs positions.
Le vélo tout terrain (VTT)
Le vélo tout terrain ou vélo de montagne (mountain bike en anglais) est une engin robuste et solide destiné à une utilisation sur terrain accidenté, hors des routes goudronnées.
Il se distingue du vélo de route particulièrement par son aspect. Il possède des roues de 26 pouces avec des pneus larges et crantés qui sont destinés à adhérer au terrain et à absorber les chocs. Le guidon est droit ce qui permet un meilleur contrôle sur la direction en terrain difficile. Ensuite, les leviers de freins et de vitesses peuvent être actionnés rapidement du bout des doigts sans pour autant perdre la maîtrise de la conduite, ce qui peut être dangereux dans ce genre de pratique. De plus, pour assurer un freinage efficace dans ce sport très mouvementé, les freins sont assez puissants. Ils peuvent être de type « v-brake », hydraulique ou même à disque. De son côté, la transmission offre un développement plus court que sur les vélos de route. Le VTT utilise un pédalier à 3 plateaux muni de 6 à 9 pignons, ce qui est idéal pour rouler en terrain accidenté ou pour monter des pentes raides. Pour finir, ce type de vélo possède la particularité d’utiliser des suspensions sur la fourche et parfois même, sur le cadre à l’arrière, idéal pour la pratique de la descente.
Le BMX
Cette bicyclette a été créée dans les années 70 et été destinée aux enfants. Très robuste et solide, le BMX (Bicycle motocross) possède des roues de 20 pouces mais qu’une seule vitesse. Ce vélo est très maniable et permet des prouesses acrobatiques lors des compétitions de freestyle.
D’autre part, il permet aussi de faire des compétitions de course de vitesse sur piste de bicross. Pour ce sport, l’équipement du pilote s’apparente à celui d’un pilote de motocross, hormis les chaussures. A l’image de son unique vitesse, le vélo ne possède que très peu d’équipement. Cependant, depuis quelques temps maintenant, le carbone est utilisé dans sa conception pour tenter d’alléger au maximum le BMX. De ce fait, pour un adulte, il se situe aux alentours de 12 kg, bien que les mieux équipés peuvent descendre en dessous du poids de 9 kg.
Dernière spécificité, ces vélos sont équipés de pédales automatiques. Elles permettent de d’augmenter l’efficacité du pédalage en rendant l’ensemble pied-chaussure-pédale solidaire.
Le vélo de cyclotourisme
Ce type de vélo est spécialement adapté aux besoins des voyageurs. Il possède plusieurs équipements qui facilitent le transport de bagages et même s’il reprendre un peu l’architecture d’un vélo de course, il est plus confortable.
L’allongement des tubes de base de son cadre lui permet d’avoir un empattement plus long, ce qui améliore la tenue de route, le confort, la stabilité et le contrôle sur le vélo lorsque celui-ci est chargé lors des longues randonnées. De même, les pneus sont plus larges que ceux d’un vélo de route, il possède une transmission avec un plus grand développement et des freins plus puissants. Pour finir, il est possible d’attacher divers accessoires comme des porte-bagages et des porte-bidons grâce au attaches sur le cadre et la fourche.
Le vélo hybride
Ce type de bicycle constitue est un mélange entre un VTT et un vélo de route qui réunit donc les avantages et les caractéristiques des deux engins. La géométrie de son cadre se rapproche de celle du vélo de tourisme et il possède des roues de 700C comme pour un vélo de route mais ces dernières sont plus larges pour mieux amortir les chocs et ainsi convenir aux routes de terre. Son guidon est droit comme un VTT mais avec une potence plus relevée. Enfin, sa selle est un peu plus large et peut être munie d’amortisseurs, toujours pour garantir plus de confort.
En clair, ce vélo est très polyvalent et est plus utile pour les loisirs comme les balade, les randonnées ou même les déplacements urbains.
Le vélo de ville
De plus en plus populaire pour les déplacements quotidiens, le vélo de ville possède une conception classique qui se caractérise par sa simplicité, sa fiabilité et son efficacité en milieu urbain et pour de courtes balades.
A l’origine, ce type de vélo n’avait qu’une seule vitesse et possédait un frein à rétropédalage, c’est-à-dire qu’il fallait pédalier dans le sens inverse, en arrière, pour freiner. Cependant, les vélos de ville modernes sont plus élaborés et sont même équipés de moyeux à vitesses intégrées et de freins à tambour. De plus, pour améliorer le confort en ville, le guidon et la potence sont plus relevés, la selle est plus large et montée sur des ressorts et les pneus sont plus larges.
Le tandem
Le tandem a connu son heure de gloire pendant les années 30, lors de l’instauration des congés payés. Il permettait aux couples d’ouvriers, peu fortunés qui ne pouvaient pas s’acheter de voiture, de profiter de balade à deux sur les routes.
Il est conçu pour être utilisé par deux cyclistes même si des versions familiales à 6 places ont déjà existées. Les deux personnes sont obligées de pédaler en synchronisation puisque les deux pédaliers sont reliés par la même chaîne. Les tandems modernes se déclinent en plusieurs versions : route, ville, hybride et même toute terrain.
Généralement conçu avec les mêmes matériaux que pour un vélo classique, les roues diffèrent cependant. En effet, elles sont plus robustes et possèdent plus de rayons. De plus, les freins se doivent aussi d’être plus puissants (v-brake, à tambour, ou à disque).
Le vélo à position allongée
Inventé en 1933 par Charles Mochet, le vélo couché est assez marginal. Il en existe pourtant au design différent. Le principe de ce vélo est le suivant : le cycliste est assis sur un siège large, adossé à un dossier, et il pédale avec les jambes placées à l’horizontale. Selon ses concepteurs, ce type de vélo est beaucoup plus confortable que le vélo traditionnel. Néanmoins, il possède ses avantages et ses inconvénients.
Il est intéressant de noter qu’il existe aussi des compétitions de vélo couché encadrées par l’Union cycliste internationale (UCI).
Le vélo, qui existe depuis 200 ans maintenant, a beaucoup évolué depuis ses origines. Pour s’adapter aux différentes pratiques, que ce soit sur routes, comme Dekokere Olivier , ou sur terrain accidenté, le bicycle s’est diversifié et spécialisé. Avec l’avancé de la technologie, ils sont devenus de plus en plus performants pour la pratique du sport et de plus en plus confortable pour les loisirs.
Le vélo pliant
C’est grâce à ces charnières centrales que vous pouvez replier la structure du vélo sur elle- même. C’est très pratique, surtout pour les citadins car il leur permet de pouvoir alterner différents moyens de transport, tramways, métro et train. C’est un vélo essentiellement adapté pour les trajets domicile, travail. Il rencontre un grand succès auprès des personnes conscientes qu’il est aujourd’hui indispensable d’utiliser les transports en commun quand cela est possible. Avant d’acheter un vélo pliant, vérifiez bien que le pliage soit simple et rapide à effectuer et ne choisissez pas un vélo trop lourd pour qu’il reste facilement maniable.
Malheureusement, ce genre de vélo reste encore assez cher, comptez en moyenne 400 euros pour un modèle entrée de gamme.
Le VAE, vélo à assistance électrique
Ce vélo est équipé d’un moteur de petite taille qui relaye et complète votre pédalage. Il est recommandé aux cyclistes qui effectuent des trajets quotidiens de plus de 10 km avec des charges, courses, enfants. Il est idéal pour les personnes qui empruntent des routes pentues ou accidentées.
De plus en plus de cyclistes optent pour le VAE même si les modèles d’entrée de gamme ne garantissent pas encore le maximum de sécurité nécessaire. Le système de freinage et la qualité de la batterie reste encore à améliorer. Pour un modèle qui vous assure une sécurité optimale, choisissez un modèle à partir de 1500 euros, certes, c’est une somme mais vous pourrez rouler alors en toute sécurité.
Son principal inconvénient est qu’il est assez lourd, il pèse en moyenne 20 kg.
Afin de développer les modes de transport doux, de nombreuses collectivités territoriales proposent des financements de 250 à 400 euros.