L’agility (« agilité » en anglais), est une activité canine, qui peut aussi bien être pratiquée à titre ludique qu’en compétition.
Il s’agit d’une discipline ouverte à tous les chiens, qui consiste à les faire évoluer, sans laisse ni collier, sur un parcours composé d’obstacles divers (passerelle, palissade, mur, saut, tunnel etc.).
C’est donc un jeu éducatif, qui mêle intelligence et souplesse qui démontre la parfaite entente entre le maître et le chien.
Vous l’aurez compris, une base élémentaire d’éducation et d’obéissance ainsi qu’un apprentissage encadré par un moniteur semblent indispensables si vous ne voulez pas vous retrouver avec des erreurs difficiles à corriger par la suite.
Comme je vous l’ai dit, on distingue deux pratiques de l’agility :
– celle pratiquée en compétition, qui fait appelle à une parfaite obéissance du chien et où l’agilité ainsi que la vitesse sont primordiales.
– celle pour le plaisir, afin de partager un moment avec son compagnon, tout en lui offrant un terrain de jeux et d’expression.
Afin d’illustrer ces pratiques, prenons deux exemples distincts :
Je viens d’adopter Hector, superbe Berger Australien, en connaissance de cause : cette race fait partie des meilleures dans cette discipline, et après avoir pratiqué 12 ans durant l’agility avec mon regretté toutou, cette fois-ci, je souhaite le pratiquer en compétition.
Bien que la pratique soit ouverte à tous les chiens, ma cynophilie m’a poussé à adopter un chien LOF, c’est donc sur Eleveurs & Pedigree que j’ai trouvé mon bonheur.
Hector grandi, il a 18mois et est en âge de pratiquer ce sport.
C’est donc sous les ordres d’un éducateur que nous enchaînons avec la plus grande attention les séances : dressage, jeux, épanouissement, tout y passe.
Et les 1ers regards complices de victoires naissent avec mon petit Hector.
Afin de valider ces mois de formation, je décide de passer le Certificat de Sociabilité et d’Aptitude à l’Utilisation (CSAU), test qui a pour vocation de vérifier l’équilibre caractériel du chien, sa sociabilité et l’aptitude du maître à exercer le contrôle de son animal.
Au programme, plusieurs tests : exercice de la marche en laisse, de l’absence du maître ou encore celui du rappel au pied. Il s’agit de différentes mises en situation afin d’observer s’il y a une absence de réaction, de la panique ou un comportement d’auto-défense, selon la présence ou l’absence du maître.
Ce certificat passé et obtenu (Ouf !) ne fait que confirmer mon envie, je vais participer à mon 1er Agility.
Puisque tous les chiens ne font pas la même taille, différentes catégories ont étés crées : mon Berger Australien concourra dans la C.
Après un dernier entraînement, à quelques heures du concours, nous sommes presque prêts. Il n’y a plus qu’à attendre, puisque, pour pimenter le tout, le parcours est inconnu.
Quelques caresses, et du plaisir, surtout, voilà ce qui nous attend.
Maintenant, autre cas, autre envie, autre loisir: l’agility dite « plaisir ».
L’approche est tout autre, puisque aucun esprit de compétition n’entre en jeu : Uniquement le partage d’un moment de sport entre le toutou et le maître.
On retrouve cependant un point commun entre ces deux pratiques : la quasi-nécessité de commencer le plus tôt possible (attention, pas avant que le chien n’ai fini sa croissance), pour une simple raison : il est très difficile de corriger les erreurs de l’animal à partir d’un certain âge.
Souhaitant pratiquer cette activité avec ma fille, je recherche donc à adopter un chien qui s’entend bien avec les enfants.
Après quelques prises d’information sur Eleveurs & Pedigree, mon choix se porte en (presque) toute logique sur Coco, magnifique Berger Allemand.
Chien vif et en besoin d’activité constante, nous décidons de nous rendre dans les différents parcours qui existent à travers notre région.
Quelle belle surprise : une multitude de races représentées, une moyenne d’âge qui oscille entre 5 et 80ans, des familles, des amis, un véritable bonheur.
C’est donc chaque semaine que nous attendons avec impatience le Week-end, afin de pratiquer notre nouveau sport familial.
Oui, oui, notre sport… Car croyez-moi, le maître est bien loin de rester assis toute une après-midi !